La Commission électorale nationale indépendante a sorti, hier, le nombre des inscrits aux prochaines échéances électorales. Elle a donné, à cet effet, des statistiques au niveau des provinces, des régions et des districts. Selon la Ceni, 11.043.836 électeurs sont inscrits sur la liste électorale.
Toujours est-il qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 2018, il y avait 9.949.043 inscrits. Si on fait ainsi la comparaison, l'on enregistre 1.094.793 nouveaux électeurs. Soit environ une augmentation de 10% entre ces deux consultations populaires. Faut-il rappeler que le taux de participation en 2018 a été de 53,95%. En se basant sur ce chiffre, c'est un peu plus de la moitié des inscrits.
Estimation
Pour en revenir à la conférence d'hier à Alarobia, le président de la Ceni Dama Andrianarisedo a fait savoir qu'entre le registre électoral national du 20 juillet 2023 qui compte 11.043.836 électeurs et celui de l'année dernière avec 10.749.934 électeurs, la différence est de 293.902. Si la prévision est de 13.593.006, ce n'est que la moitié de la population si l'on se réfère aux normes internationales, a-t-il indiqué.
Il a, par ailleurs, donné les différentes raisons de la différence entre l'estimation et la situation en 2022. Citons, entre autres, ceux qui estiment qu'ils sont déjà dans la liste électorale et qui ne sont pas au courant de la refonte, ou qui ne sont pas titulaires de la carte d'identité nationale. Qui est responsable de cet écart ? « Nous tous, et c'est une erreur d'affirmer que la faute incombe seulement à la Ceni», a-t-il soutenu.