Les épreuves du baccalauréat de l'enseignement général sont maintenant terminées. Ce sont les candidats du baccalauréat technique qui vont maintenant plancher. Ceux qui ont passé leur examen, cette semaine, n'en garderont pas un souvenir impérissable. Certains d'entre eux ont vécu des moments pénibles dans l'inconfort de salles non chauffées, travaillant à la lueur de bougies ou s'éclairant avec leur téléphone portable.
A présent, ils vont attendre dans la crainte les résultats de cette confrontation avec l'adversité et essayer d'envisager leur avenir de manière positive. C'est vers le futur que les responsables doivent maintenant se tourner, en tirant les leçons des événements qui ont eu lieu, cette semaine
Un effort de redressement Important à fournir
L'éducation, tout comme les autres secteurs de la vie nationale, a pâti des difficultés engendrées par la crise. Le secteur éducatif n'a pas réussi sa mue et a souffert des brusques changements opérés par les ministres qui se sont succédé. Le plan de réformes mis en place par Paul Rabary a été rejeté par son successeur qui est allé à contre-courant de ce qui semblait cohérent. Le système a traversé une période d'instabilité qui a abouti à ce malaise actuel.
La crise de la COVID et son cortège de difficultés et le glissement vers le bas de notre économie ont amplifié les problèmes existants. L'école publique a énormément souffert durant cette période. Elle a difficilement réussi à assurer son rôle. La qualité de l'enseignement dispensé n'a jamais été aussi basse. Les résultats des examens nationaux en ont témoigné, mais on n'a pas vraiment essayé de corriger ce qui devait l'être.
C'est dans ce contexte qu'on est arrivé à la situation actuelle. Aujourd'hui, les failles du système se sont accentuées à cause des difficultés socio-économiques que connaît la société malgache. Elles ont été révélées au grand jour. C'est un effort de redressement important qui doit être fourni pour remonter la pente.