En près de quatre mois de guerre entre les paramilitaires soudanais (FSR) du général Mohammad Hamdane Dagalo et les troupes régulières (SAF) du général Abdel Fattah al-Burhane, plus de 3.000 morts ont été recensés.
En près de quatre mois de guerre entre les paramilitaires (FSR) du général Mohammad Hamdane Dagalo et les troupes régulières (SAF) du général Abdel Fattah al-Burhane, plus de 3.000 morts ont été recensés.
Près de trois millions de Soudanais ont été forcés de quitter leur maison - dont plus de 600.000 pour l'étranger - tant les exactions venues des deux camps se multiplient.
Pratiquement tout le pays est la proie des combats.
Depuis fin avril, le conflit a gagné le Darfour-Ouest puis le Darfour-Sud.
Au moins 20 civils ont été tués au cours de tirs et combats au Darfour, et dans la ville d'El-Obeid, au Kordofan-Nord voisin, samedi.
Usant de son influence en Afrique et de sa longue tradition de médiation, le Togo a décidé d'organiser dimanche et lundi (23-24 juillet) à Lomé des consultations entre toutes les parties impliquées au Darfour : politiciens, activistes politiques, universitaires, société civile ...
L'objectif de la réunion est de fournir aux leaders du Darfour un cadre de discussion ouvert susceptible d'atténuer les effets de la guerre et préserver l'unité de sa société.
Une pacification au Darfour pourrait ouvrir la voie à une solution négociée au Soudan.
La réunion de Lomé ne remet pas en causes les discussions de paix menées actuellement par l'Arabie Saoudite, les Etats-Unis et les Nations Unies.
Le Togo est très éloigné géographiquement de ce conflit, mais ses expériences passées en matière de médiation lui donne un certain poids pour tenter quelque chose pour mettre fin à la guerre au Soudan.