Congo-Kinshasa: Les mots, les chants

Les rideaux sont tombés, le 22 juillet, sur la 11e édition du Festival panafricain de musique (Fespam), au terme d'une semaine marquée par des spectacles, des expositions et des travaux scientifiques. Organisée après une éclipse de plusieurs années, la fête de la musique africaine s'est tenue en un format modeste dans la perspective d'une montée en puissance des futures éditions.

La cérémonie d'ouverture, le 15 juillet, avait emporté l'adhésion du public venu ce soir-là communier avec les artistes mais aussi les autorités congolaises et leurs invités de marque. Dans une scansion coutumière, le président de la République souhaitait lors du coup d'envoi des manifestations que la fête soit belle.

C'était édifiant d'écouter la ministre de l'Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, et le directeur régional de l'Unesco pour l'Afrique centrale, porteur du message de la directrice générale de l'instance onusienne au Fespam soutenir que la rumba peut constituer un moteur puissant pour le développement des industries culturelles et créatrices en République du Congo comme ailleurs sur le continent africain.

Au commencement était la parole, déclare l'Evangile, peut-être devrions-nous être plus exhaustifs en nous référant à la rumba : « au commencement était la parole, et la parole devint une musique, et la musique devint la rumba, et la rumba devint éternelle ».

Alors qu'il a passé le cap de soixante-ans d'existence, l'orchestre Les Bantous de la capitale regorge en son sein de jeunes artistes disposés à poursuivre l'oeuvre des anciens, et continuer à bonifier la rumba comme le font bien d'autres. A condition qu'ils n'abandonnent pas.

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