La récente taxation intervenue sur certains produits de consommation courante, a relancé le débat sur la «sur taxation « des ménages burkinabè, qui, de l'avis de certains analystes politico-économiques, ne sont pas loin de la banqueroute.
S'il est un fait établi que la «vie est dure ici au Faso «, il ne serait pas superflu de rappeler aux uns et aux autres, qu'à l'étape actuelle de notre histoire ,il ne faut pas se centrer sur la défense des intérêts immédiats, mais, faire preuve d'ambition et de transcendance pour cerner les contours de cette problématique terroriste qui nous est imposée et lui apporter la réponse, pour non seulement notre fierté nationale, mais aussi comme un devoir de redevance pour les générations futures.
Ce conflit on ne cessera de le dire, vise à terme l'éclatement de nos États à travers la création de «no man's land « propices aux trafics de tous genres à l'abri des regards indiscrets. Un schéma tracé au niveau de certaines «officines « depuis la chute du mur de Berlin, qui redéfinissait, la donne géostratégique mondiale, avec la fin des pré-carrés et la libre concurrence dans tous les domaines. Les pays «propriétaires « de ces pré-carrés voyaient ainsi leur survie menacée.
Quiconque connaît comment le modèle économique français est bâti, sait qu'il s'effondrerait comme un château de cartes sans l'apport de l'Afrique. Si nous acceptons de perdre cette guerre, se serait plus qu'une capitulation, une forfaiture. C'est pourquoi le syndicalisme matérialiste, routinier et autocentré doit céder le pas au patriotisme que ce temps nous impose, en restant vigilant sur certains principes de vie et de gouvernance. Le rôle de tout Burkinabè conscient est donc de soutenir la lutte, malgré les énormes efforts consentis.
Churchill avait promis du sang et des larmes à son peuple et Londres n'est jamais tombée sous domination allemande. Staline a fait fusiller son propre fils pour désertion et, il a stoppé l'avancée des allemands aux portes de Moscou, avant de devenir le héros de la seconde guerre mondiale à travers une contre-offensive jusqu'à Berlin. Ibrahim Traoré nous demande de nous rappeler chaque jour des strophes de l'hymne national et, c'est la seule exhortation qui vaille. Aux armes citoyens !