Son président, Richard Howe, fait savoir que l'exécution du traité de fusion pourtant validée par l'assemblée générale du Gicam le 11 juillet dernier est non-conforme aux statuts de cette organisation.
Le débat sur la fusion du Groupement interpatronal du Cameroun (Gicam) avec Entreprises du Cameroun (Ecam) est loin de s'achever, malgré la validation par l'assemblée générale extraordinaire du Gicam à 73, 25% de l'exécution du traité de fusion le 11 juillet dernier à Douala. Un «Oui» de l'Age, que remet en cause le Comité des sages du Gicam.
Dans un correspondance adressée au président du Gicam le 19 juillet dernier, le président du Comité des sages, Richard Howe, révèle que la validation de l'exécution du traité de fusion par l'Age de cette organisation patronale, est non-conforme aux statuts, notamment sur le paragraphe 17.3 qui dispose que : « En cas d'avis non-conforme, le conseil d'administration peut s'il le considère nécessaire, soumettre au vote de l'assemblée générale extraordinaire, la modification concernée. Une majorité des trois quarts de voix est alors requise pour faire adopter pareille modification».
D'après le Comité des sages, la majorité des trois quarts de voix (73,25 %) est inférieure à 75% qui représente les trois quarts. Richard Howe, au regard de cette non-conformité, demande à Célestin Tawamba qui souhaite unifier les deux institutions, de réintégrer Ecam comme «membre institutionnel», pour ne pas «mettre fin à notre maison commune de 66 ans qu'est le Gicam ».