L'assistant surintendant de police (ASP) Roshan Kokil a été poussé vers la retraite par le commissaire de police (CP), Anil Kumar Dip, et la Disciplined Forces Service Commission (DFSC). Mais il fait de la résistance. Sa motion pour une révision judiciaire contre cette décision sera débattue, ce lundi 24 juillet, devant la Cour suprême.

Ce sont les juges Véronique Kwok et Mahasundary Naidoo qui arbitreront ce bras de fer entre l'ASP Kokil, le CP et l'ancien CP Khemraj Servansing. En août 2022, l'ASP Kokil s'est déjà heurté aux objections de trois défendeurs. Ces derniers estiment que la demande du plaignant est non fondée, n'ayant pas un «arguable case», et réclament le rejet de cette révision judiciaire.

En août 2022, le CP Dip a ordonné à l'ASP Kokil de prendre une retraite anticipée dans l'intérêt public. Mais ce dernier s'est tourné vers la Cour suprême pour obtenir justice. Cette affaire a pour toile de fond une clé USB, en possession de l'ASP Kokil, concernant des vidéos de tortures perpétrées par des éléments de la Central Investigation Division de Terre-Rouge. Après les conclusions d'une enquête initiée par le CP, le couperet était tombé, et la DFSC est entrée en jeu et a invité l'ASP Kokil à prendre une retraite anticipée.