Madagascar: Jeux des îles-regroupement - L'athlétisme fait bon coeur contre mauvaise fortune

Chaque fédération sportive dispose d'un hôtel pendant le regroupement avant les Jeux des Iles de 2023. L'athlétisme et le handisport sont hébergés au M Hôtel à Ampefiloha.

Les avis divergent. À trente-et-un jours de la cérémonie d'ouverture de la XIe édition des JIOI de 2023 qui se dérouleront à Madagascar du 25 août au 3 septembre, les sportifs de la Fédération malgache d'athlétisme (FMA ont élu domicile au M Hôtel à Ampefiloha en face de l'Académie nationale des sports. Dans un cadre plutôt acceptable, malgré les travaux d'agrandissement en cours d'un réfectoire spacieux, les athlètes sont unanimes à 90% à dire qu'ils vivent dans un endroit acceptables.

Selon Hery Rambeloson, directeur technique national de la FMA, « par rapport aux autres disciplines qui exigent un meilleur traitement, nos athlètes jugent acceptable leurs conditions de séjour au M Hôtel. Je trouve le repas plutôt bon et appétissant. Le ministère a déjà établi un menu diététique à chaque repas et jusqu'à ce jour, je peux affirmer que ça va ». Quatre-vingt-six personnes vivent dans cet établissement. Elles sont composées de treize entraineurs et cadres technique, soixante-treize athlètes sans prendre en compte ceux de l'handisport.

En ce qui concerne la restauration, les athlètes mangent trois fois par jour. Le matin, ils prennent le petit déjeuner, au plus tard à 7 heures, soit une heure avant le début du premier entrainement. Ils rentrent à l'hôtel à 11h30 pour le déjeuner prévu entre 12 heures et 12h30. Une pause jusqu'à 14 heures avant de reprendre l'entrainement de l'après-midi.

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Prime de regroupement

Quelques athlètes ont donné leur avis sur l'hébergement, la restauration et la vie dans l'hôtel. Nivonirina Vincenine Ramiharinirina, coureuse de 5 000 mètres marche, précise : « Le repas ne diffère pas de ce que l'on mange à la maison. Nous avons pourtant besoin d'aliments nutritifs porteurs de calories. Nous souhaitons que les menus soient améliorés et que des diététiciens le vérifient, au moins de temps en temps. Le délai de regroupement est trop court et nous n'avons jamais vécu comme ça. » Poursuivant ses doléances, elle annonce : « Nous nous douchons avec de l'eau froide et ce n'est pas bon pour obtenir une bonne performance, il n'y a pas d'eau à boire durant les entrainements, l'endroit n'est pas calme car il y trop de bruit le jour comme la nuit. »

Quant à Florentine Razanamandroso, saut en longueur et triple saut, elle avance que « les conditions sont plutôt bonnes et acceptables côté alimentation. Le seul problème est l'insuffisance de l'eau chaude. Je souhaite que des améliorations soient apportées durant notre séjour ici. » La totalité des athlètes exige l'allocation d'une prime de regroupement. Ils n'ont plus de source de revenus depuis leur entrée en regroupement alors qu'ils ont des charges à honorer.

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