C'est une autre tournure que semble prendre l'affaire judiciaire opposant l'opérateur économique, Bocar Samba Dieye, à la banque CBAO. En effet, malgré sa défaite devant le tribunal, la CBAO continue d'utiliser les procédures judiciaires pour retarder et obstruer le processus. Une attitude "sournoise" qui porte atteinte à l'intégrité de notre système judiciaire, selon Famara Ibrahima Cissé, président de l'Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF).
« Le fait qu'une banque qui devait être un exemple de respect de la loi se livre à de telles manigances est inacceptable et ne peut être toléré », fulmine Famara Ibrahima Cissé, président de l'Association des clients et sociétaires des institutions financières (ACSIF). En effet, selon le président de ACSIF : « La décision de justice en question est claire et sans équivoque. Elle était le résultat d'une procédure équitable et transparente, où toutes les parties ont eu la possibilité de présenter leurs arguments et leurs preuves confinés dans un rapport d'expertise commandé par la justice. »
A ce titre, « Les conclusions de l'expertise, après un examen approfondi de toutes les opérations, sont sans équivoque : c'est bien la CBOA qui doit une somme de plus de 879 002 411 de francs à Bocar Samba Dieye », a-t-il indiqué. Toutefois, constate M. Cissé pour le dénoncer, « Cette banque, en lieu et place d'accepter et de respecter la loi, a choisi d'utiliser abusivement les procédures judiciaires pour retarder, obstruer et dénaturer le processus. Cette attitude sournoise et malhonnête porte atteinte à l'intégrité de notre système judiciaire et sape la confiance du public envers nos institutions. »
Sous ce rapport, dira-t-il : « Nous ne comptons pas nous en arrêter là. Nous comptons faire le tour du pays pour rencontrer dignitaires, porteurs de voix, chefs religieux, leaders de chapelle politique pour partager avec eux tout ce magma d'informations pour que nul n'en ignore et que le peuple en tire toutes les conséquences si cette justice venait de rendre une décision en défaveur de Bocar Samba Dieye. Ce qui serait une injustice », a-t-il averti.
