Luanda — La secrétaire d'État aux Relations Extérieures, Esmeralda Mendonça, représente l'Angola, à Rome, en Italie, au Sommet sur les systèmes alimentaires + 2, organisé par les Nations Unies.
L'événement, qui réunit des Chefs d'État et de Gouvernement ou leurs représentants, l'Angola est également représenté par l'ambassadrice d'Angola en Italie, Fátima Jardim, le coordinateur du système alimentaire national, Fernando André et des techniciens supérieurs du ministère des Relations Extérieures (MIREX).
Sous la devise "Transformer les systèmes alimentaires dans la pratique - Réalisations, défis et voies à suivre", le Sommet vise à équilibrer les progrès enregistrés et à examiner les engagements d'action pris par la communauté internationale au cours des deux dernières années.
Selon une note de la Mission diplomatique de l'Angola en Italie parvenue à l'ANGOP, l'ouverture de l'événement a été témoignée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, et un groupe de Chefs d'État et de Gouvernement, ainsi que des représentants de diverses parties du monde.
Dans son discours, le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a reconnu que le monde manquait de temps pour résoudre le problème alimentaire.
Pour Guterres, il y a de la nourriture pour nourrir la population, mais le problème réside dans la distribution, et dans le fait que les systèmes alimentaires mondiaux sont détruits par le gaspillage alimentaire, ce qui crée des difficultés pour les pays en développement pour nourrir leur population, exhortant le monde, pour cette raison, à unir ses forces pour trouver des solutions.
Le chef de la diplomatie italienne, António Tajani, a également pris la parole lors de l'événement, rappelant qu'une bonne nutrition est un droit humain et que l'innovation est essentielle pour améliorer la résilience des systèmes alimentaires dans le monde.
Pour cette raison, a-t-il ajouté, l'Italie entend être un protagoniste de cette journée, mettant à la disposition de l'ONU le travail qu'elle développe dans le secteur.
S'exprimant lors de l'événement, la Première ministre italienne, Giorgia Meloni, a déclaré que le véritable sens de la souveraineté alimentaire est de garantir à chacun la possibilité de vivre en paix dans son propre pays.
A propos de l'Afrique, elle dit que ce n'est pas un continent pauvre, justifiant plus de 50% de ses terres arables.
Pour cette raison, elle préconise que le monde établisse un modèle de coopération non prédateur qui permette aux Africains de bien vivre avec leurs propres ressources.
D'autres Chefs d'État et de Gouvernement ont partagé leurs expériences et montré des moyens d'améliorer la situation actuelle des systèmes alimentaires mondiaux.
L'événement de trois jours comprend un segment d'ouverture de haut niveau, trois sessions de haut niveau au cours de cette première journée, quatre sessions plénières, divers dialogues de leadership, des événements spéciaux et des événements parallèles, ainsi qu'une session de clôture de haut niveau.
Les systèmes alimentaires sont un réseau complexe d'activités impliquant la production, la transformation, le transport, la consommation et l'élimination des aliments.
Parfois, ces systèmes peuvent connaître certains déséquilibres, comme le manque d'accès à des aliments sains et l'offre massive d'aliments ultra-transformés, ce qui génère des problèmes de sécurité alimentaire qu'il faut résoudre.
D'où la nécessité pour les Nations de créer leur propre système pour accompagner les pays dans leur processus de transformation.
