L'histoire de trois candidats à l'examen du baccalauréat général, aidés frauduleusement par un enseignant à s'en sortir, a touché les autorités dans l'Itasy.
Derrière un flagrant délit de fraude à l'épreuve de Science de la vie et de la terre (SVT), il y a des histoires émouvantes. Cela a eu lieu le 20 juillet, à Soavinandriana, dans l'Itasy. Il concerne trois candidats au baccalauréat général et un enseignant. Ils ont été transférés au parquet de Miarinarivo, hier.
D'après l'enquête de voisinage effectuée par la police, un des lycéens a cinq fois raté l'examen de baccalauréat. L'autre a quatre fois connu l'échec. Son frère cadet l'a devancé et étudie maintenant à l'Université d'Itasy. Le dernier concerné est une jeune fille qui a perdu son père. Sa mère s'occupe d'elle toute seule. Elles sont en difficulté.
À l'en croire, elle devrait décrocher le diplôme du baccalauréat car elle ne pourra plus retourner à l'école si elle ne réussit pas. Toutes ces raisons auraient emmené l'enseignant, frère du malheureux qui a connu cinq fois l'échec, à les appuyer pour qu'ils atteignent leur objectif.
Leur plan était à deux doigts de s'achever quand la police l'a découvert. En patrouille, la police a remarqué la présence suspecte de l'enseignant dans l'enceinte du centre d'examen, au Collège d'enseignement général de Soavinandriana. Il a tenté de s'enfuir avant de céder aux sommations.
Les policiers ont découvert qu'il a rédigé sur des intercalaires la réponse au sujet SVT de la série A2. Il comptait les placer une fois terminées dans les toilettes où son frère pourra les récupérer. Trois téléphones dont il se sert pour envoyer les réponses, soit par sms, soit par Facebook, aux deux autres élèves dans d'autres centres ont été saisis sur lui.
Saisis
La police n'a pas voulu perturber immédiatement les candidats fraudeurs. Elle les a cueillis en sortant de leurs salles d'examen. Des responsables pédagogiques ont assisté à leur interrogatoire. Selon l'officier de police Tsiorinirina Razanajatovo, chef du commissariat de la sécurité publique de Soavinana-ndriana, ces jeunes ont dissimulé dans leurs sous-vêtements les téléphones pour échapper à la fouille physique à l'entrée des salles.