Afrique de l'Est: Reproduction - Plus de 300 bébés in vitro à Madagascar

Avoir des descendants est désormais possible pour tout le monde. On compte jusqu'à près de 3 000 couples à avoir recours à la fécondation in vitro auprès du Centre de fertilité de Madagascar.

Dans cette totalité, plus de 300 enfants sont nés par cette pratique en 4 ans, selon le décompte des médecins. Depuis 2014, à la création du CEFERMAD situé à Andohalo, les couples ayant besoin de ces services s'accroissent. Les centres de fertilité se multiplient puisque la difficulté de procréer gagne du terrain, pour diverses raisons.

Le taux de réussite a augmenté depuis peu à Madagascar, selon le responsable du CEFERMAD. Des médecins spécialistes assurent que la fécondation en dehors de la reproduction naturelle est productive. « Depuis la création du centre, il y a même des jumeaux et des triplés, grâce à l'intervention », explique encore le responsable.

La fécondation in-vitro est l'un de ces traitements qui restent encore très prometteurs. Diverses raisons pour lesquelles cette alternative est prisée par les couples qui rencontrent ce problème.

Le traitement

Le traitement de ce problème de fertilité change selon les symptômes et la complexité que rencontrent les parents. Pour la plupart des couples, le problème se concentre beaucoup sur les femmes. « L'infection génitale pour les femmes reste encore la principale raison de cette intervention. Elles ont du mal à concevoir des bébés, car leurs trompes sont bouchées. Chez les hommes, la faiblesse des types de spermatozoïdes est la principale cause », explique Tojo Randrianarivony, le médecin directeur administratif du CEFERMAD.

La prise en main des patients a aussi changé. Le degré de complexité de la maladie conduit les médecins vers la pratique de traitements adéquats. Les docteurs auscultent les patients par le biais d'un test de fécondité pour trouver les problèmes qui empêchent le couple de concevoir. Ensuite, ils proposent une solution, un traitement par des médicaments ou par la procréation médicalement assistée .

« Pour ce dernier choix, les techniques conçues pour faire rencontrer le spermatozoïde et l'ovule sont appliquées. L'ovaire est poussé à produire plus que d'habitude pour les femmes. Il sera ensuite extrait pour être traité dans un laboratoire, il en est de même pour les spermatozoïdes. Quand les deux sont prêts pour la FIV, ils seront assemblés à l'extérieur, pas à l'intérieur de l'utérus », a expliqué encore le directeur de l'administration du Cefermad.

Trois jours après cela, l'embryon ainsi obtenu est inséré dans l'utérus, et il grandit progressivement pour devenir un enfant. L'utérus fera l'affaire pour conclure la formation de l'enfant. « Le succès est d'environ 20 à 45 % par tentative. Il est possible de répéter le traitement », a déclaré le directeur du Cefermad.

Le coût de traitement dépend de chaque cas, qui commence à partir d'un million d'ariary. La fécondation in-vitro n'est pas la seule alternative, il existe aussi l'insémination artificielle intra-utérine (IAII) et l'Intracytoplasmic Sperm Injection (ICSI)

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