Plusieurs dizaines de candidats magistrats affirment n'avoir pas été nommés par les ordonnances présidentielles du 6 juin, alors qu'ils ont satisfait au concours de recrutement à la magistrature organisée en octobre 2022, par le Conseil supérieur de la magistrature.
« Nous sommes un collectif des candidats magistrats omis des ordonnances no 23071 et no 23072 du 6 juin 2023. Nous avons concouru lors du recrutement des magistrats et nous avons été retenus sur la liste des magistrats à proposer au Président de la République pour 2023 », a rapporté à Radio Okapi, l'un des candidats magistrats, sous couvert d'anonymat.
Mais, selon lui, ils ont été « remplacés par des inconnus, des gens qui ont été frauduleusement ajoutés lors de la publication des nominations de magistrats » a-t-il poursuivi.
Ces magistrats disent avoir introduit des recours au Conseil supérieur de la magistrature, mais n'ont toujours pas la suite à leurs revendications :
« On n'a pas eu d'explications. On a eu à écrire des recours. Individuellement, nous l'avons fait et puis les membres du collectif l'ont fait à leur tour. Jusque-là, le Conseil supérieur de la magistrature ne nous a jamais répondu. C'est la raison de notre présence ici à Radio Okapi pour que nous soyons rétablis dans nos droits » a ajouté l'un des représentants.
Le secrétaire permanent du conseil supérieur de la magistrature, Telesor Kilima, contacté à ce sujet, demande à ces candidats qui disent avoir introduit le recours de passer jeudi 27 juillet au secrétariat du Conseil supérieur de la magistrature.