La coordination provinciale du PDDRC-S a informé le lundi 24 juillet la cheffe de la MONUSCO des difficultés et défis auxquels est confronté ce programme dans sa phase d'exécution.
Elle a cité notamment la non-validation du plan d'action opérationnel de la province de l'Ituri par le comité national de pilotage, le manque de moyens financiers pour la prise en charge des démobilisés dans le site de cantonnement de Diango et des autres miliciens qui sont prêts à déposer les armes.
Au cours de la rencontre qui a réuni tous les partenaires impliqués dans ce programme en Ituri, certains membres du bureau de coordination provinciale ont exprimé à Bintou Keita, les défis auxquels ils sont confrontés dans la mise en oeuvre de toutes les activités prévues dans l'exécution de ce programme.
Ils citent entre autres le problème d'infrastructures pour accueillir les miliciens qui déposent les armes. Mais aussi l'accès aux zones où les groupes armés sont encore actifs pour leur sensibilisation.
Fidèle Dramani, attaché à la section de suivi et évaluation au PDDRC-S, explique notamment la difficulté liée à la non-validation du plan opérationnel :
« Le plan opérationnel provincial est un document qui nous définit toutes les activités en termes de planification et de stratégies. Et comme ce document n'est pas validé, nous sommes en train de patauger. On n'est pas en train de travailler comme il se devait parce qu'il n'y a pas de ligne directrice ».
La représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, a insisté sur la nécessité de renforcer le système de sensibilisation des groupes armés.
Elle a par ailleurs promis de transmettre toutes ces doléances aux autorités, dès son retour à Kinshasa.