La signature d'un accord pour renforcer la sécurité alimentaire pour la région Anosy a été effectuée, lundi, par le gouvernement malgache et les partenaires techniques et financiers.
Résilience. La vitesse grand V est enclenchée pour pouvoir atteindre la sécurité alimentaire pour les régions qui en ont besoin. Justement, des objectifs à court et à long termes ont été fixés pour améliorer le rendement des producteurs dans la région Anosy, dans le Sud-Est de Madagascar. En effet, en parallèle avec la signature d'autres contrats, cette localité s'est vue attribuer une somme d'environ 40 millions d'euros, soit 200 milliards d'ariary.
Un projet concocté par le ministère de l'Économie et des finances, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers français, à savoir l'Agence Française de Développement et l'Union européenne. À en croire la communication du MEF, ce projet consiste à « promouvoir le développement d'une agriculture diversifiée et adaptée au changement climatique », le but étant de lutter contre l'insécurité alimentaire qui touche différentes populations « vulnérables » de cette partie de la Grande île. Ce seront en tout 25 communes de la région Anosy qui bénéficieront de ce soutien financier de la part des partenaires.
Crise alimentaire
La signature de cet accord financier a été effectuée dans le cadre d'une coopération globale de 366 milliards d'ariary entre le gouvernement malgache et les partenaires financiers. Il s'agit là du second projet financé après la signature d'un accord de 166 milliards d'ariary portant sur un accès à l'électricité en zone rurale. La région Anosy dispose d'une vaste surface boisée et des étendues de terres fertiles. Toutefois, l'aggravation des feux de brousse, ajoutée aux récentes dégradations dues au passage des cyclones Freddy et Cheneso, ont grandement fragilisé une grande partie de la localité.
Des communes ont souffert d'une crise alimentaire. D'après les résultats d'une enquête menée par le Fonds d'Intervention pour le Développement Agricole (FIDA), des politiques de désenclavement devraient également être menées, en parallèle avec celles de l'instauration de la sécurité alimentaire. Actuellement, un peu moins d' un million de personnes ont été victimes de l'insécurité alimentaire due aux sécheresses successives mais aussi au changement climatique qui ont ruiné des années de récolte selon un autre rapport, cette fois-ci du Programme alimentaire mondial (PAM). Une situation contraignant les habitants à se tourner vers l'exode rural.