Cameroun: Concours de l'Enam - Les candidats d'expression anglaise reçoivent la visite du Minfopra.

26 Juillet 2023

La visite de travail du Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative à l'École Nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM) dans le cadre du concours d'entrée à l'ENAM du personnelle judiciaire d'expression anglaise était une belle surprise, un élan à galvaniser et à rassurer les candidats.

Ce 23 juillet 2023, Joseph LE, président du conseil interministériel de l'organisation des concours administratifs accompagné de certains de ses collaborateurs à l'instar du Directeur du Développement des Ressources Humaines de l'État Monsieur NIJ SANKAME ZOUBEROU ont fait le tour des salles de composition de l'ENAM, l'un des centres de concours pour cette promotion; parmi les quatre à savoir Yaoundé, Buea, Bamenda et Garoua.

Depuis sept ans, le Chef de l'État son Excellence Paul BIYA, père de la Nation a instruit l'ouverture d'un concours spécial et unique d'entrée à l'ENAM du personnel d'expression anglaise pour équilibrer le problème des candidats d'expression anglaise Common Law. Le Cameroun est bilingue néanmoins tous les candidats ne se sentent pas à l'aise de composer en français. Pour cette session, le gouvernement recrutera 60 places dont 40 auditeurs de justice et 20 greffiers pour 525 candidats inscrits.

Après s'être rassuré que tout se déroule bien, le Ministre Joseph LE a accordé une interview à la presse.

"Permettez que je précise déjà qu'il s'agit du concours d'entrée à la section common Law de l'ENAM. C'est un concours spécial qui était institué sur hautes instructions du Président de la République. Je crois là que nous allons être à la septième promotion. C'est un processus qui a commencé et qui se poursuit. Donc nous sommes venus voir un peu comment les choses se passent ici sur le site de l'ENAM parce qu'il y'en a trois autres notamment à Garoua, à Bemanda et à Buéa. Je crois pouvoir vous dire que jusqu'à présent qu'il n'y a pas de problème, il n'y a pas de soucis majeurs que ce soit ici à Yaoundé ou dans les sites qui sont déconcentrés. Ça veut dire que les choses vont pour le mieux. Les enfants ont commencé hier et cet après-midi ils sont pratiquement à la dernière épreuve et selon les informations que nous avons reçues jusqu'à présent il n'y a pas de souci... Comme nous avons toujours dit aux enfants la seule chose à faire c'est de travailler, bien travailler...

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