Carine Ngarlemdana était l'une des deux représentantes du Tchad aux Jeux olympiques 2012. Après avoir manqué les JO de Rio 2016 et de Tokyo 2021, la judoka espère faire son retour à Paris en 2024. À un an de cette édition, elle met les bouchées doubles pour décrocher sa qualification. Rencontre.
À un an des Jeux olympiques de Paris 2024, les athlètes sont nombreux à se préparer pour les compétitions qualificatives. Au Tchad, plusieurs judokas aimeraient être présents à ce grand rendez-vous, parmi lesquels Carine Ngarlemdana.
La judokate tchadienne espère ainsi de nouveaux frissons, elle qui avait pu participer aux JO de Londres en 2012.
Illustration durant une de ses séances d'entraînement. C'est la fin de la journée au dojo du 7e arrondissement de Ndjamena : une trentaine de judokas y transpirent dans leur kimono en répétant leurs gammes.
Les compétitions qualificatives pour Paris 2024 sont dans tous les esprits. Carine Ngarlemdana, la plus célèbre des judokas tchadiennes, espère empocher un ticket dans la catégorie des moins de 70 kilos.
« Les Jeux, ce n'est pas facile pour se qualifier »
« Déjà, je m'entraine pratiquement tous les jours, explique-t-elle. Les Jeux, ce n'est pas facile pour se qualifier. En plus de ça, il faut aussi se fixer des objectifs. Pour les atteindre, je dois d'abord me faire une place pour les Jeux, c'est-à-dire me positionner, gagner deux, trois, quatre combats, pourquoi pas, et espérer une médaille, au final ».
Les conditions d'entrainement ne sont pas les meilleures. Djermah Ouaiddo, l'un des entraîneurs de la fédération tchadienne de judo, déplore le retard pris par rapport à d'autres pays. Il se dit toutefois confiant pour sa championne : « Nous avons également fait des programmes aux athlètes qui doivent aller aux Jeux olympiques. Sauf que nous sommes un peu en retard par rapport aux autres pays. Si un judoka ou deux judokas tchadiens arrivent à se faire qualifier, ils vont s'exprimer pendant les JO. »
D'autres athlètes tchadiens préparent aussi leur qualification au pays, notamment pour le taekwondo, le tir à l'arc ou la lutte.