En Afrique du Sud, un méga-projet de mine de diamants souterraine vient d'annoncer, mardi 25 juillet, le début de sa production. Possédée par la compagnie sud-africaine De Beers, qui a fait la renommée de Cecil Rhodes et est désormais la plus grosse entreprise productrice de diamants en termes de valeur au monde, la mine de Venetia promet de fournir des pierres précieuses sur les 20 prochaines années à la nation arc-en-ciel, qui se classe dans le top 5 des pays qui dominent le secteur.
La mine de Venetia se situe tout au nord de l'Afrique du Sud, à la frontière avec le Botswana et le Zimbabwe. Grâce à sa partie à ciel ouvert, il s'agissait déjà de la principale mine de diamants du pays, fournissant annuellement 40% de la production sud-africaine sur ces 30 dernières années. Mais ses activités ont cessé depuis décembre 2022, les pierres précieuses se faisant plus rares.
Cependant, depuis 2012, la compagnie De Beers mise sur sa partie souterraine. Et grâce au développement des moyens techniques, elle s'est lancée dans un méga-projet de près de 2 milliards d'euros pour aller chercher des diamants à plus de 1 000 mètres de profondeur. Un projet aujourd'hui complété à 70% et qui commence déjà à porter ses fruits avec cette première extraction.
De Beers entend produire, à terme, quatre millions de carats de diamants par an, grâce à cette mine souterraine qui devrait être en opération jusqu'en 2045 et qui emploie déjà quelque 4 300 personnes. Selon Moses Madondo, qui s'occupe des opérations du groupe, ces développements sont « une indication de notre engagement en Afrique du Sud », alors qu'un centre de formation a été mis en place pour permettre la transition des emplois entre la mine en surface et celle souterraine.