S'achemine-t-on vers une consommation d'un coup de force ? Difficile pour l'instant de répondre par l'affirmatif. Une certitude, la situation est confuse, instable et très volatile. Dans un tweet, la commission de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ( Cedeao) « condamne une tentative de coup d'Etat ».
Aux dernières nouvelles, une dépêche de l'Afp indique que « le président nigérien Mohamed Bazoum est retenu mercredi à Niamey par la garde présidentielle à l'issue de « pourparlers » qui ont échoué et l'armée a lancé « un ultimatum » à la garde, a appris l'Afp de source proche de la présidence.
Selon la source de l'Afp qui a préféré garder l'anonumat : « Au terme des pourparlers, la garde présidentielle a refusé de libérer le président, l'armée lui a lancé un ultimatum ».
Mahamadou Youssoufou en médiateur...
D'autre sources nous annoncent également, l'entrée en scène de « l'ex président de la république, Issoufou Mahamadou et l'ex premier ministre, Brigi Rafini sont actuellement en train de négocier une sortie de crise avec le général Tchiani. »
Le Général Tchiani (limogé?) était jusque-là, le chef de la garde présidentielle en poste depuis 10 ans. Tchiani est dit très proche de l'ex- président Youssoufou. Ce dernier est très respecté dans son pays et partant en Afrique, pour avoir passé la main après deux mandats constitutionnels à la tête du Niger et très opposé à la tentation de troisième mandat en Afrique.
Dans un message publié sur "X" (ex tweeter), la présidence du Niger indique que mercredi matin, « des éléments de la garde présidentielle ont engagé un mouvement d'humeur anti-républicain et tenté en vain d'obtenir le soutien des forces armées nationales et de la garde nationale( …). L'armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la Gp impliqués dans ce mouvement d'humeur s'ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments », ajoute les services du Palais présidentiel qui affirment que « le président de la République et sa famille se portent bien ».
Les dernières informations qui nous sont parvenues renseignent que dans les concertations entre Forces de défenses et de sécurité (Fds), le Général Salifou Modi serait reconnu par majorité pour succéder à Bazoum.
Les mêmes sources de préciser que "rien n'est encore acté, mais c'est ma tendance qui se dégage".
Affaire à suivre.