Les activités socio-économiques ont été paralysées, mercredi 26 juillet à Butembo (Nord-Kivu) à la suite du mot d'ordre de ville morte lancé par la société civile locale, en collaboration avec des groupes dits de pression et mouvements citoyens.
Au centre commercial : boutiques, magasins, banques et les officines de pharmacies sont restés fermés.
Mais du côté du marché central, quelques petits commerces n'ont pas connu d'attractions.
C'est le cas des tenanciers de kiosques ou encore des vendeurs de produits alimentaires qui ont étalé leurs marchandises.
Il en est de même dans le secteur des transports où les conducteurs de motos taxi exercent normalement leurs activités, mais sans porter de gilets.
En revanche, la situation est restée tendue vers le nord de la ville, particulièrement du côté de Mutsanga où des jeunes et les éléments de la police se regardent en chiens de faïence.
Quelques coups de feu ont même été entendus ce matin dans cette partie de la ville.
C'était au moment où ces jeunes ont improvisé une manifestation dite pacifique.
Pour sa part, l'autorité urbaine rassure la population quant aux dispositions prises pour sa sécurisation. Le commissaire supérieur principal, Roger Mowa Baeki Telly appelle ses administrés à vaquer librement à leurs occupations.
Il y a une année, le 26 juillet 2022, de violentes manifestations avaient éclaté à Butembo contre la présence de la MONUSCO.
Une quinzaine de personnes y avaient perdu la vie, dont quatre casques bleus et onze civils.