«Une Assemblée nationale forte et capable de remplir son rôle de contrôle législatif sur la mise en oeuvre des politiques est fondamentale pour relever le défi d'un pays, en particulier un pays émergent et en pleine croissance.»
C'est en ces termes que Mark Childerhose, directeur du Bureau des Programmes de l'Agence américaine pour le développement international (Usaid), s'est prononcé à l'ouverture à l'ouverture de l'atelier de renforcement de capacités des députés sur les procédures de préparation d'examen, de vote, d'exécution, de contrôle des lois de finances.
A l'en croire, la transparence budgétaire, qui contribue au renforcement des institutions démocratiques du Sénégal, va toujours avoir l'appui de l'Usaid. Selon lui, la demande faite à l'endroit du gouvernement américain par la Commission des finances de l'Assemblé nationale, pour un renforcement des capacités de ses membres, l'enthousiasme. Mieux, relève-t-il, ces dernières années, le gouvernement américain, par le canal de l'Usaid, a beaucoup travaillé avec l'Assemblée nationale, pour la soutenir dans le but de rendre effectif le contrôle externe exécuté par le pouvoir législatif. Par conséquent, l'Usaid a, à son décompte, la réhabilitation de la bibliothèque numérique mise à la disposition des assistants parlementaires.
En outre, il a souligné «le projet d'appui aux réformes des finances publiques intégré des approches innovantes pour faire avancer les réformes des financiers et budgétaires du gouvernement sénégalais». Dans cette optique, l'Usaid compte collaborer avec la société civile pour contribuer à l'amélioration de l'interrelation entre l'Assemblée nationale et les citoyens, pour une meilleure vision du travail des parlementaires.
Ibrahima Baba Sall, vice-président à l'Assemblée nationale, a salué l'apport de l'Usaid pour l'organisation de cet atelier en une période de vacances parlementaires. En ce sens, il a salué les efforts de Jean-Marc Lekain Projet-Usaid - Appui à la gestion des finances. Pour lui, la 14ième législature a examiné sa première loi de finance sous le format budget-programme et ses premières lois de règlement. Ainsi, selon lui, la budgétisation par programme et déconcentration de l'ordonnancement en matière de dépenses ont été un changement total de paradigme dans la gestion des finances publiques.
Il également a rappelé le besoin en renforcement de capacités des parlementaires. «Après une première session parlementaire sous le signe de la cohabitation entre une majorité et une minorité parlementaire, qui s'est globalement bien déroulée. Le temps est venu d'en tirer des leçons, de renforcer les compétences des uns et des autres, mais surtout de partager les expériences pour améliorer l'exercice de notre devoir républicain».
