Contrairement aux rumeurs qui ont circulé dans tous les sens hier mardi 25 juillet 2023, lesquelles faisaient état de la libération provisoire de Jean-Marc Kabund, 1er vice-président honoraire de l'Assemblée Nationale et ancien président intérimaire de l'UDPS (Union pour la Démocratie et le Progrès Social), le précité n'a pas quitté la Prison Centrale de Makala, où il se trouve en détention préventive depuis le mois d'août 2022, soit onze mois. Selon les porteurs de ces rumeurs, ce détenu bénéficierait, tantôt d'une mesure de grâce présidentielle - ce qui est impossible pour une personne non encore jugée ni condamnée- tantôt d'une libération provisoire de la part du Parquet Général près la Cour de Cassation, qui le poursuit pour
propagation de faux bruits, propos injurieux à l'endroit des animateurs des institutions de la République, et outrage au Chef de l'Etat.
On croit savoir que les rumeurs de la prétendue libération de Jean-Marc Kabund ont pris corps peu à la suite de la visite lui rendue, hier mardi, par le président de la CNDH (Commission Nationale des Droits de l'Homme), Paul Nsapu, venu s'enquérir de ses conditions de détention. Bien que cette personnalité soit également passée par la prison militaire de Ndolo, où il a rencontré Edouard Mwangachuchu et Salomon Idi Kalondo, poursuivis tous les deux pour des infractions d'atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l'Etat, détention illégale d'armes et préparatifs d'un coup de force, les militants du parti de Jean-Marc Kabund, l'Alliance pour le Changement, ont vite fait un rapprochement entre le président de la CNDH et une présumée libération de leur « Autorité morale », alors qu'il n'en était rien.
Jusqu'à preuve du contraire, Jean-Marc Kabund continue d'attendre la fixation de son procès devant la Cour de Cassation, devant laquelle il devrait répondre de graves accusations qui pèsent contre lui, lesquelles étaient tirées de la conférence de presse qu'il avait animée en juillet 2022, à l'occasion de l'annonce de la création de son parti politique, après avoir été radié de l'UDPS pour comportement indigne.