Le parti Engagement pour la Citoyenneté et le Développement confirme pour ce samedi 29 juillet de la semaine en cours, sa marche dite de mobilisation d'éveil citoyen, avec au premier plan son Commandant en Chef, allusion faite à Martin Fayulu. Entre temps, ses militants sont en pleine campagne dite de mobilisation citoyenne et d'activation de l'article 64.
Son lancement a eu lieu samedi 22 juillet de la semaine qui vient de se clôturer, à travers respectivement tous les quatre districts de la ville de Kinshasa. Il s'agit pour ces militants de l'ECIDE, toutes fédérations confondues, en vertu du dit article, de contrer toutes manoeuvres du régime en place qu'ils ont remarqué avoir déjà planté le décor d'une tricherie électorale hors pair.
Mike Iseme, Secrétaire Exécutif de sa Fédération de Funa, l'a confirmé durant le meeting du dit lancement en leur siège de Kasa-vubu, sur le boulevard Triomphal.
"Pas d'élection sans fichier électoral fiable", voilà ce qui constitue le mot d'ordre de cette tant attendue marche qui partira du Quartier III à Masina jusqu'au Quartier I à N'djili, précisément au terrain Bouddha où Martin Fayulu va prononcer son discours durant lequel il va expliquer la quintessence de leur démarche.
A en croire Mike Iseme, l'ECIDE ne boycotte pas les élections, mais plutôt il veut les soumettre à la mise en place d'un fichier électoral ré-audité et nettoyé par un organisme fiable et indépendant, en présence de toutes les parties prenantes.
D'ailleurs, en guise de preuve, Mike Iseme, qui livre cette information, est lui-même candidat à la députation nationale, pour le compte du district de la Funa.
Comme son Commandant en Chef, le Secrétaire Exécutif ECIDE/Funa s'inscrit en faux vis-à-vis du fichier électoral dans sa version actuelle qu'il dit être un travail bâclé.
A l'en croire, l'état du climat actuel en République Démocratique du Congo, caractérisé, entre autres, par l'intensification de la guerre à l'Est, le phénomène Mobondo, et les enlèvements "précoces" à travers les rues de Kinshasa, a pour cause principale le braquage électoral de 2018.
Pour Mike Iseme, plus question, cette fois-ci, des élections à "la compromis africaine". Dans sa définition du concept, il met à découvert tous ces trois cycles électoraux que le pays a déjà connus et qu'il dit avoir été caractérisés par la nomination des députés sous couvert de ce qu'il qualifie de "parodie électorale". X tend donc vers 4 jours pour la tant attendue marche !