À seulement 22 ans, Hary Joël s'est déjà fait un nom dans le monde du film court, tant au niveau national qu'international.
Ce jeune passionné a remporté le prestigieux prix du Zébu d'Or lors des rencontres des films courts locaux en 2021 et 2022, ainsi que le Poulain d'Argent du Fespaco, en janvier 2023. Sa montée fulgurante dans le domaine cinématographique court témoigne de son talent et de sa créativité. « Il y a deux ans, j'ai plongé dans cet univers virtuel, poussé par mon désir de réaliser tout ce qui bouillonne dans mon esprit.
Chacun possède un monde intérieur unique, où les artistes tels que les musiciens, les écrivains ou les poètes expriment leurs émotions, leurs pensées et leur vie. Ils sont les porteurs de joies, de rêves et de vécus au travers de leurs oeuvres. Et c'est précisément ce que je veux dévoiler à travers mes films ; je me définis comme cinéaste et expérimentateur », confie-t-il avec enthousiasme. Déjà à son actif, Hary Joël a réalisé deux films courts d'une qualité professionnelle remarquable, abordant les thématiques du déterminisme et de l'illusion du libre arbitre.
Professionnalisme
Le film court à Madagascar gagne du terrain grâce à de jeunes cinéastes tels que Joël. « Le film court ne cherche pas la rentabilité, mais vise l'excellence artistique. Son objectif n'est pas de satisfaire le client, mais de témoigner d'un vrai professionnalisme. Cependant, le défi réside dans le fait que le film court ne bénéficie pas encore d'une place importante dans la société, et beaucoup de gens ignorent même son existence. De plus, l'accès à des espaces dédiés au film court à Madagascar demeure limité », confirme Joël.
Avec sa détermination et son talent indéniable, Hary Joël continue de s'épanouir dans l'univers du film court, faisant briller l'avenir prometteur de cette forme cinématographique originale. Son engagement dans la qualité artistique est un atout pour le rayonnement du cinéma court à Madagascar, et inspire sans nul doute les générations futures de cinéastes.