Moraliser les pratiques politiques dans le pays. Voilà en quelques mots l'objectif de la « Charte de bonne conduite des partis politiques et des candidats » initiée par la fondation Friedrich-Ebert, une filiale de la gauche allemande.
Depuis sa publication il y a quelques semaines, 16 partis politiques ont, jusqu'ici, signé ce livre qui énumère certains codes qui sont déjà « d'usage dans les pays démocratiques ». L'Arema de Annick Ratsiraka, le parti RTM de Joseph Martin Randriamampionona dit Dadafara, le RPSD de Benja Urbain Andriantsizehena, le parti Tsara Tahafina d'Auguste Paraina, entre autres, ont rejoint depuis la semaine dernière, les signataires de cette charte.
Le parti Tiako i Madagasikara figure, quant à lui, en tête de liste des partis qui ont signé le document via son président national, Marc Ravalomanana et non moins candidat aux prochaines présidentielles. Le parti Asa Vita no Ifampitsarana de Norbert Ratsirahonana a également adoubé le document. Selon la fondation Friedrich-Ebert, la Charte de bonne conduite a été élaborée par les partis politiques à l'issue d'une série d'ateliers et de dialogues pour signifier leur volonté partagée de s'engager dans un processus électoral plus transparent, démocratique et égalitaire.
Les signataires de la charte s'engagent, entre autres, « à lutter et prévenir les éventuelles fraudes électorales et à s'assurer de la tenue d'élections équitables, à faire preuve de probité pour ne pas abuser des positions de pouvoir, d'influence et de privilège, à agir pour la transparence des comptes de campagne et dans un constant souci de l'éthique ainsi qu'à accepter et à se soumettre au verdict des urnes ».