Une nouvelle opération d'expulsion a été menée à Mayotte, où 52 ressortissants malgaches ont été appréhendés dans le quartier de Petite-Terre. Lors de leur arrestation, les ressortissants malgaches ont été soumis à une fouille minutieuse par les autorités françaises. Aucun document officiel n'a été retrouvé sur eux, confirmant ainsi leurs entrées clandestines à Mayotte. Face à cette situation, les autorités françaises ont décidé de procéder immédiatement à leur expulsion vers Madagascar.

Les 52 Malgaches, en situation irrégulière, ont été rapatriés à Nosy Be à bord d'un vol spécialement affrété pour cette opération, hier. Parmi eux se trouvaient des femmes et des enfants, rendant leur situation d'autant plus préoccupante. À leur arrivée à Nosy-Be, les autorités malgaches ont pris en charge les rapatriés, tandis qu'une enquête a été ouverte pour comprendre les circonstances de leur départ de Madagascar et leur périple jusqu'à Mayotte.

Selon les informations obtenues, ce mardi, une opération policière d'envergure a été menée à Petite-Terre, Mayotte, aboutissant à l'arrestation d'un groupe de clandestins en situation irrégulière. Parmi eux, environ 50 femmes malgaches et 15 Congolais ont été appréhendés alors qu'ils tentaient d'entrer illégalement sur le territoire français.

Les autorités locales ont été alertées par la présence suspecte d'une pirogue à deux moteurs de 11 mètres, au large des côtes de Petite-Terre. Rapidement, elles ont mobilisé des moyens pour intercepter cette embarcation. À bord se trouvaient des dizaines de personnes, principalement des femmes malgaches, et un groupe de 15 Congolais qui avaient choisi le mode de transport risqué qu'est le kwassa kwassa pour tenter leur entrée clandestine à Mayotte.