Afrique: Andry Rajoelina - Leadership reconnu par la Banque mondiale

Le chef de l'Etat a assisté au Sommet des chefs d'Etat africains sur le capital humain qui s'est tenu en Tanzanie.

Journée très chargée hier pour le président Andry Rajoelina. En visite officielle en Tanzanie, le chef de l'Etat a eu des rencontres bilatérales fructueuses, en marge de sa participation au Sommet des chefs d'Etat africains sur le capital humain. Selon un communiqué émanant de la Présidence de la République, durant cette rencontre, le président Andry Rajoelina a reçu les félicitations des deux vice-présidentes de la Banque mondiale, en l'occurrence Victoria Kwakwa, en charge de l'Afrique de l'Est et Australe, et Mamta Murthi, en charge du Développement humain, pour son sens de leadership.

Ces deux hauts responsables ont notamment souligné la capacité dont faisait preuve Andry Rajoelina au cours de son mandat, pour mener à bien des réformes structurelles et ambitieuses pour le pays. La Banque mondiale souligne particulièrement les efforts et les réalisations de ces cinq dernières années, pour accélérer la transition énergétique et les investissements y afférents.

Les discussions ont ensuite porté sur la nécessité de mener des réformes dans le secteur de la santé, notamment par le renforcement du développement cérébral des enfants dès le plus jeune âge. L'importance des partenariats public/privé a également été évoquée. Pour sa part, le président Andry Rajoelina a expliqué que la stratégie menée au cours de son mandat vise à marquer fortement la présence de l'État dans le secteur de la santé et l'éducation. Il a évoqué, notamment la construction d'hôpitaux, de centres de santé et d'écoles.

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Jeunesse

Dans sa prise de parole durant le Sommet pour le Capital humain qui s'est tenu à Dar-es-Salam, le locataire d'Iavoloha a rappelé que « la jeunesse est aujourd'hui en proie à des difficultés sans précédent, avec une relance économique limitée à la suite de la pandémie de la Covid-19, sans opportunité d'emploi décent et adéquat ». « Elle pourrait aggraver le chômage, la pauvreté et l'instabilité sociale », a-t-il soutenu.

Et de proposer dans la foulée que la priorité consiste à redonner confiance en cette jeunesse, en misant sur l'investissement dans les secteurs en croissance, l'industrialisation et le développement de chaînes de valeur et d'infrastructures durables et résilientes, ainsi que sur le secteur privé. Il lance ainsi un appel aux entreprises du secteur privé afin d'investir massivement dans la jeunesse, via les formations, les certifications et la création d'emplois locaux.

Pour ce qui est de Madagascar, les efforts ont été concentrés sur les infrastructures de base dont la construction de 4 200 salles de classe à travers le pays depuis 2018 ayant permis la scolarisation de plus de 200 000 élèves et écoliers ; la distribution de 10 millions de manuels scolaires et de 1 700 000 kits scolaires en 4 ans ; la construction de 9 campus universitaires, 12 dortoirs ; ainsi que des centres de formation professionnelle.

Compétitivité

Il a aussi mis l'accent sur l'amélioration de la compétitivité du tissu d'investissements engendrée par la mise en place d'un cadre réglementaire favorable avec les réformes déjà enclenchées et l'accompagnement du projet PIC financé par la Banque mondiale ; la facilitation de l'accès au foncier assortie d'une politique de sécurisation des investissements : notamment concernant les 36 réserves foncières touristiques qui fera incessamment l'objet d'un appel d'offres international pour renforcer les infrastructures hôtelières.

Par ailleurs, un programme de formations de masse focalisé sur les jeunes et les femmes, ciblant 1,2 million de bénéficiaires jusqu'en septembre 2023 a également été enclenché. À la fin de ce Sommet de Dar-es-Salam, Madagascar a validé les résolutions de cette rencontre de haut niveau visant à donner la priorité à l'éducation et au développement des compétences, améliorer la santé et le bien-être, renforcer l'autonomie des femmes et des filles, promouvoir la création d'emplois, garantir la protection sociale et l'inclusion, renforcer la recherche et l'innovation et enfin, mobiliser les ressources et les partenariats.

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