Kinshasa, la Capitale, est déjà prête pour le lancement des 9ès jeux de la Francophonie. Tout est fini. Reste, pour l'instant, les derniers réglages en attendant la cérémonie inaugurale prévue pour ce vendredi 28 juillet au Stade de Martyrs. En marge de ce grand rendez-vous, Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, porte-parole du gouvernement ; Caroline St-Hilaire, Secrétaire Générale adjointe de l'OIF ; Isidore Kwandja, Directeur national du CNJF et la Directrice de CIJF, Mme Zeina Mina, ont co-animé une conférence de presse ce mercredi 26 juillet à Kinshasa, pour rassurer les participants. «Tout a été fait, grâce à l'implication du Président de la République, du Premier Ministre, et tout le Gouvernement pour que nous puissions tenir ce rendez-vous, qui est symboliquement important pour nous, parce que la RDC lorsqu'on en parle le plus souvent, on en parle sur le prisme de la guerre, la violence, mais jamais on en a jamais parlé sur son véritable prisme. Le prisme d'un peuple résilient, le prisme d'un peuple qui, malgré tout, s'efforce à construire un pays plus beau qu'avant. Bienvenue au pays solution, parce qu'on a parlé du climat... », a soutenu le porte-parole du Gouvernement Congolais. XIès Jeux de la Francophonie, c'est déjà demain le go. Place aux jeux. Que les meilleurs remportent les médaillent, en toute sportivité.
Isidore Kwandja a, sur place, fait le point de l'évolution de la situation, en ce qui concerne notamment, l'organisation. Il a rassuré que toutes les dispositions sont prises, pour la bonne tenue des jeux dans tous ses aspects, sous la facilitation du gouvernement congolais. Partant de la sécurité des athlètes et du public, en passant par les infrastructures jusqu'à l'aspect sanitaire, le directeur de CNJF a rassuré que rien n'a été négligé.
A son tour, Caroline St Hilaire a exprimé la joie de participer à l'organisation des jeux en RDC. «Quelle joie de me retrouver ici debout dans la capitale congolaise, où la passion et la ferveur s'unissent pour honorer la langue française et les valeurs que nous partageons. Ces jeux de la francophonie sont bien plus qu'un simple événement. Ils incarnent la quintessence de la diversité culturelle francophone. Ils me rappellent que la langue française, partagée par plus de 321 millions d'hommes à travers le monde, est le pilier de notre identité commune. Nous sommes un arc-en-ciel de culture, de couleurs, et de traditions. Et en séparant le talent qui rivalise d'éclats, nous offrons aux jeunes artistes, aux jeunes athlètes intellectuels une plateforme enchanteresse pour déployer leurs ailes et exprimer leur génie créatif », a-t-elle indiqué.
A elle d'enchainer : «Nous sommes les témoins privilégiés de l'épanouissement de leur rêve. Ce rêve montre l'espérance et porte en eux l'avenir de la francophonie. Ensemble, nous tissons des liens solides et nous donnons vie à des amitiés durables. Les frontières s'effacent devant la magie de la découverte culturelle, faisant place à la compréhension et au respect de l'inférence. Ces jeux sont également le reflet de notre engagement avant le développement durable. Alors que nous foulons le sol, nous prenons le devoir de protéger notre environnement, être le gardien de notre planète».
Pour sa part, Patrick Muyaya a saisi cette occasion, dans son intervention, pour parler de la RDC, pays, dit-il, longtemps présenté comme le centre de tous les maux mais qui, grâce à ces jeux, sera découvert autrement.
«Tout a été fait, grâce à l'implication du Président de la République, du Premier Ministre, et tout le Gouvernement pour que nous puissions tenir ce rendez-vous, qui est symboliquement important pour nous, parce que la RDC lorsqu'on en parle le plus souvent, on en parle sur le prisme de la guerre, la violence, mais jamais on en a jamais parlé sur son véritable prisme. Le prisme d'un peuple résilient, le prisme d'un peuple qui, malgré tout, s'efforce à construire un pays plus beau qu'avant. Bienvenue au pays solution, parce qu'on a parlé du climat, bienvenue au pays du changement de narratif. Lorsque nous parlons de changement de narratif, nous vous en donnons la preuve à travers l'organisation de ces jeux, qui permettra aux différentes délégations qui sont chez nous, de voir que la violence, ou tout ce qui est dit, ne reflète pas le peuple congolais parc que c'est un peuple qui est doué dans tout ce que vous pouvez imaginer». Pour le porte-parole du Gouvernement, les jeux de la francophonie représentent aussi pour la RDC, un évènement particulier «Parce que depuis 1974, la RDC a organisé le combat du siècle, entre Georges Foreman et Mohamed Ali à Kinshasa. C'est un événement qui a permis à la RDC d'écrire une partie de sa plus belle histoire. Si cela était la première page, les jeux de la francophonie constituent la deuxième page», a conclu le ministre.