Le directeur de Folly médias impliqué dans une discussion musclée lundi dernier au tribunal de première instance de Labé a vécu des heures stressantes après d'abord une garde à vue puis une nuit à la maison d'arrêt avant de comparaître ce mercredi pour les charges de flagrant délit de paroles, gestes, menaces et injures adressées au personnel du tribunal faits prévus et punis par les articles 658, 659 et suivant du code pénal.
À la barre Mamadou Aliou Barry a joué la carte de l'aveu et des excuses publiques, chose qui a visiblement touché la cour et le parquet notamment le procureur Maurice Onivogui qui a noté qur notre confrère était agité et incontrôlable au moment des faits puisqu' il avait vainement voulu le ramener à la raison.
Après avoir exprimé ses regrets de voir un intellectuel de cette trempe sans cette situation, il a invité le président de l'instance à prendre acte des excuses officielles formulées pour agréer le pardon sachant que le prévenu n'avait aucun antécédent judiciaire.
Pour Maurice Onivogui cette mésaventure était en soi une leçon de vie poir le journaliste avant de requérir l'application de l'article 135 du code pénal visant 6 mois de prison avec sursis.
Pour sa part, le juge de l'instance a ordonné la libération d'Aliou Barry à qui il a notifié que la sentence sera rendue le 31 juillet prochain.