Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a échangé le 26 Juillet à Brazzaville avec le représentant résident du Fonds monétaire international (FMI) au Congo, Nicolas Million, au sujet de la 4e revue du programme de Facilité élargie de crédit (FEC), notamment les autres éléments permettant de poursuivre ce programme et d'approfondir les réformes des politiques économiques.
L'échange qui intervient quelques jours après la validation par le conseil d'administration du FMI, le 19 juillet dernier, de la 3e revue du programme économique du Congo, a été une occasion pour Nicolas Million de saluer les efforts des autorités congolaises. En effet, la conclusion de cette 3e revue a permis le décaissement immédiat de 43 millions de dollars, un peu plus de 25,4 milliards FCFA.
« J'ai profité de cette occasion pour féliciter le Premier ministre et discuter de la 4e revue qui va porter sur la deuxième moitié de l'année, la performance au 30 juin. Nous avons aussi discuté des autres éléments qui permettront de poursuivre le programme, d'approfondir aussi les réformes des politiques économiques que ce soit pour la gestion des finances publiques, la gestion de la dette et les efforts pour la diversification de l'économie ainsi que la préparation du pays aux impacts du changement climatique », a expliqué le représentant résident du FMI au Congo.
Du côté du gouvernement, le financement du FMI lui permettra de mettre en oeuvre les politiques de développement, maintenir la stabilité macroéconomique et renforcer la reprise économique dans un contexte de forte inflation alimentaire, de baisse du prix du baril du pétrole et de rétrécissement des conditions financières.
« L'environnement international est un peu compliqué; cela a apporté des difficultés supplémentaires d'atteindre les objectifs du programme. Des mesures de la part du gouvernement ont été très rapides et très efficaces pour bénéficier des félicitations du FMI dans la perspective de la tenue du conseil d'administration pour la 3e revue », a renchéri Nicolas Million.
Il s'est, enfin, réjoui de l'engagement renouvelé du gouvernement consistant à poursuivre une croissance plus élevée, résiliente et inclusive. Ce qui passe nécessairement par le maintien de la stabilité économique et macroéconomique ainsi que la viabilité de la dette, a-t-il conclu.
