Cameroun: Le ministère des travaux expose son rôle dans la construction du cameroun lors du sago 2023.

27 Juillet 2023

Incriminé à cause des accidents récurrents dans le réseau routier camerounais, le doigt est pointé sur le mauvais état des routes, les soupçons de corruption qui empêchent aux prestataires de bien réaliser les travaux. L'édition 2023 du Salon de l'Action Gouvernementale qui s'est ouverte le 24 juillet 2023 est une aubaine pour Emmanuel NGANOU DJOUMESSI, Ministre des Travaux Public de communiquer sur ce qui est fait. Le réseau routier national compte 121 873 km classé par catégorie à savoir des autoroutes 109,10 km, routes nationales soit 9387,26km, en mrégionales (13817,86 km), et en communales ( 98558,79km). Alors qu'un grand nombre de citoyens camerounais ne s'informent pas à bonne source, le ministre des Travaux Publics va vers le public pour donner des clarifications.

Depuis plus de cinq ans, le gouvernement met un paquet consistant pour la construction, la réhabilitation et l'entretien du réseau routier national. Entre relier les dix régions en créant de nouvelles routes, l'entretenir des routes existantes, vue de loin, c'est trop facile. Le ministre fait savoir que même si tout le budget du Cameroun était affecté pour construire et entretien de nouvelles routes, cela prendrait du temps pour satisfaire toutes les grandes villes, les 52 départements. Il faut du temps pour y arriver ; et progressivement, selon les objectifs SND30, le Cameroun verra son réseau routier amélioré au fil du temps.

Quant à la corruption, le ministère des travaux publics est doté des cellules de lutte anti-corruption jusqu'aux structures déconcentrées. La lutte contre la corruption ne concerne pas que le MINTP en ce sens que beaucoup de ministères interviennent dans le processus. Une synergie interministérielle est la solution approximative. Le ministère des travaux publics expérimente en ce moment de nouvelles technologies moins coûteuses sur le bitumage des routes; il y'a espoir de voir les conditions s'améliorer.

Dans la même vaine, "le Ministère des Travaux Publics a donné une conférence publique ce 26 juillet au salon de l'action gouvernementale sous le thème :" coûts et le financement des infrastructures routières : contraintes, opportunités et ambitions nouvelles dans un contexte de transformation de l'économie". Le Cameroun ambitionne de transformer son paysage routier d'ici 2035. Pour y parvenir plusieurs projets sont engagés soient pour la construction- réhabilitation des routes avec l'aide des partenaires techniques et financiers à savoir la banque Africaine de développement, la Banque Mondiale, BEAC, UE, MINTP etc.

Pour l'année 2023, 9 885,18 km linéaire de route a été bitumé. Il est surtout question pour le gouvernement Camerounais de passer la densité de son réseau bitumé pour 1000 habitants de o.32 en 2020 à 0,48en 2030. l'État envisagé donc de construire 6000 km de nouvelles toutes, la réhabilitation de 3000 km de routes bitumées et l'entretien permanent de l'ensemble du réseau routier sur la période 2020-2030. Ces cinq dernières années, près de 1400 km de routes neuves ont été construites et plus de 500 km de routes réhabilitées.

Cependant valère BESSALA chroniqueur a relevé le fait que la construction des routes coûte chère au Cameroun par rapport à la côte d'ivoire. Lors de sa prise de parole Donnât TAKUETE , DGET a souligné dans ses propos que plusieurs facteurs entraient en jeu pour la construction-réhabilitation des routes notamment l'environnement économique et institutionnels en général dont l'inflation sur les intrants va forcément affectée les projets routiers et le climat des affaires augmente aussi le coût des projets routiers. Donnât TAKUETE, DGET au MINTP, Valère BESSALA chroniqueur, Pr.Dieudonné YOKONO président du CARPA étaient présents".

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.