Luanda — Le gouvernement angolais a condamné, ce jeudi 27 juillet, le coup d'État au Niger, qui a eu lieu mercredi (26 juillet), et a exigé la libération immédiate du Président Mohamed Bazoum, des membres de sa famille et de ses collaborateurs.
La position du gouvernement angolais est exprimée dans un communiqué publié aujourd'hui à Luanda, dans lequel il considère la situation comme "une atteinte grave à l'ordre constitutionnel du pays" et "une violation inacceptable des principes démocratiques".
L'Angola souligne que le coup d'État perpétré par un groupe de militaires viole les principes « sur lesquels repose la légitimité du pouvoir institué en 2021, à travers des élections libres et démocratiques ».
A la lumière de ces faits, poursuit la déclaration, le Gouvernement angolais et le Président de la République, João Lourenço, en tant que Champion de la paix et de la réconciliation nationale en Afrique, expriment la conviction qu'un climat de compréhension sera atteint.
Le gouvernement angolais espère, pour le Niger, un climat d'entente « qui favorise de toute urgence » et « permette la restauration de la légitimité démocratique dans le pays ».
Le gouvernement angolais exprime « sans équivoque » son soutien à la position prise par la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) en condamnant avec véhémence le coup d'État.
Dans le document, l'Angola exhorte la CEDEAO à prendre les mesures nécessaires pour que les institutions légitimes de l'État en République du Niger reprennent "rapidement" leur fonctionnement.
Mercredi dernier, un groupe de soldats a mené un coup d'État contre le gouvernement nigérian.
Le Niger est situé dans la région centre-ouest du continent africain enclavé et partage des frontières avec la Libye (au nord), le Tchad (à l'est), le Nigéria (au sud), le Bénin et le Burkina Faso (au sud-ouest), le Mali (à l'ouest) et l'Algérie (au nord-ouest).