Kédougou — Trente cas d'hépatite B ont été enregistrés dans la région médicale de Kédougou (sud-est) durant l'année 2022 sans aucune victime à déplorer, a indiqué à l'APS le responsable du bureau régional de l'éducation et de la formation pour la santé, Ismaila Ndiaye.
« Les cas d'hépatites B augmentent chaque année dans la région de Kédougou. Chaque année, les cas doublent dans la région. En 2021, la région médicale avait enregistré 18 cas, dont deux décès », a-t- il révélé.
Il s'exprimait jeudi en prélude de la célébration, ce vendredi, de la journée mondiale de l'hépatite B à la région médicale de Kédougou.
Il a rappelé que la plupart des personnes contractent le virus à la naissance. Celui-ci se transmet par le sang et par les rapports sexuels non protégés, a-t-il ajouté.
« La plupart des personnes touchées par l'hépatite B ignorent qu'elles sont infectées. Elles transmettent le virus sans le savoir », a-t-il expliqué.
Si elle n'est pas dépistée, prévient-il, l'hépatite B peut toucher plusieurs générations d'une famille ou d'une communauté. Selon lui, les bébés et les enfants sont plus susceptibles de développer une hépatite B chronique, car leur système immunitaire à plus de mal à éliminer le virus.
Il a sensibilisé les populations sur le test de dépistage systématique de l'hépatite B, qui permet un diagnostic précoce de la maladie et la prescription d'un traitement pour éviter les complications.
« Les familles peuvent contribuer à rompre le cercle de la transmission du virus à la naissance en passant un test de dépistage, en se faisant vacciner et en respectant les prescriptions médicales en cas d'hépatite aigue ou chronique », a-t-il dit.