Une rencontre entre les membres de l'Union des coopératives des transporteurs urbains (UCTU), la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), l'Agence des transports terrestres (ATT) et le ministère des Transports et de la Météorologie s'est tenue hier.
La révision des tarifs de transport public était à l'ordre du jour. Le premier magistrat de la ville d'Antananarivo, Naina Andriantsitohaina, a convaincu les membres de l'UCTU de revenir sur leur décision.
Selon lui, le moment n'est pas encore opportun pour réviser les tarifs. Toutefois, il a prêté une oreille attentive aux maux des transporteurs qui n'ont pas manqué à leur tour d'énumérer les raisons qui les ont poussés à prendre cette décision, notamment le coût du contrôle technique des véhicules et le mauvais état des infrastructures routières.
« La municipalité a décidé de nous prêter main forte dans les démarches que nous allons effectuer pour le coût de la visite technique. Pour les infrastructures routières, les efforts sont déjà déployés dans ce sens par la Commune », souligne le président de l'UCTU, Lova Randrianatoandro.
Le maire de la CUA a également demandé aux transporteurs de n'appliquer cette révision des tarifs de transports qu'après l'investiture du président qui sera élu à la prochaine élection présidentielle.