Le paysage politique est en train de s'éclaircir à l'approche de cette date fatidique du premier tour de l'élection présidentielle. Le ton des discours est plus policé, tout en véhiculant des thèmes importants.
Les propos tenus par les orateurs donnent un certain relief au débat démocratique nécessaire à la compréhension des enjeux de ce scrutin qui va décider de l'avenir des millions d'électeurs malgaches.
Pour le moment, c'est la mise en place d'un cadre légal et la nécessité du respect des normes d'une élection libre et transparente qui est rappelée lors des rencontres organisées ici et là.
Un débat démocratique et raisonné mis en place
La CENI est l'institution qui conduit le processus électoral et qui doit permettre la tenue d'une élection libre et transparente. Cet organisme réunit régulièrement les acteurs de la vie politique et permet à ces derniers d'exprimer librement leurs appréhensions et leurs critiques. Les échanges sont directs et le ton est libre, mais ils se font dans la plus extrême courtoisie.
L'ancien président Marc Ravalomanana l'a fait sans détour, hier, lors de la rencontre organisée dans un grand hôtel d'Ankorondrano. Il a exprimé ses craintes de voir des manipulations se faire et a adressé des mises en garde. Auguste Paraina a parlé de l'insuffisance des fonds du basket fund.
Le président de la CENI a su trouver les réponses adéquates à ces interpellations qui lui étaient adressées. Ces propos permettent de mettre plus facilement en évidence les problèmes qui continuent de se poser avant les élections. membres de la CENI sont mis devant leurs responsabilités et cela devrait permettre de faire avancer le processus électoral comme il le faudrait.
La campagne électorale n'a pas encore commencé, mais les suggestions faites par les leaders des formations politiques permettent d'avoir un avant goût de ce qu'ils proposeront pour le pays.