Les agences de la Caisse nationale de prévoyance sociale dans tout Madagascar sont de nouveau ouvertes. Un service minimum de 8h à midi est assuré jusqu'à nouvel ordre.
Après presque quatre semaines mouvementées, les usagers peuvent pousser un ouf de soulagement. L'assemblée générale des membres du personnel au sein de la Caisse nationale de la prévoyance sociale (CNaPS) a décidé de la suite à donner au mouvement. « Nous allons reprendre toutes nos activités auprès de toutes nos agences et un service minimum de 8h à midi sera désormais assuré jusqu'à nouvel ordre. Cette décision fait suite à la rencontre entre le syndicat et le conseil d'administration avec le ministre du Travail, de l'Emploi, de la Fonction publique et des Lois sociales qui s'est tenue à notre siège, mercredi dernier. Une rencontre qui a débuté vers 15h et n'a pris fin que vers 21h », rapporte André Rabenoro, délégué du directeur général à Antsohihy. D'après ce responsable, le ministre s'est même engagé à les appuyer pour que leurs demandes soient prises en compte. « Il s'est engagé à convaincre le président de la République à lever la restriction budgétaire qui a des impacts conséquents sur nos activités. Il n'y a plus de délivrance de fiche de paie faute de papier d'encre. Une situation qui a engendré la grogne des retraités mais ce n'est qu'un exemple parmi d'autres ».
Revendications
Les employés de la CNaPS exigent des explications et la poursuite en justice de ceux qui ont dilapidé les cotisations des adhérents. Ils revendiquent également la nomination d'un nouveau directeur général au conseil des ministres si besoin est pour que les affaires puissent reprendre leur cours normal. Ils dénoncent également les faits de harcèlement à l'encontre des employés qui ont mis à nu l'affaire sur le détournement des deniers publics. « En attendant d'obtenir des réponses favorables face à nos revendications, nous maintenons ce service minimum de 8h à midi. Toutefois , aucun ultimatum n'a été donné mais nous espérons que cette rencontre avec le ministre ouvrira la voie à un dénouement positif », souligne Andriamihaja Rakotozanany, président de l'inter-syndicat auprès de la CNaPS.