Badr Mohamed purge une peine injuste de cinq ans de prison après sa condamnation en janvier 2023, en relation avec les manifestations de la place Ramsès, le 16 août 2013, alors qu'il avait 17 ans.
Son procès devant une chambre anti-terroriste de la Cour pénale du Caire a été manifestement inique. Il est incarcéré au complexe pénitentiaire de Badr, où les conditions de détention bafouent l'interdiction absolue de la torture et des mauvais traitements, il est privé de soins de santé bien qu'il souffre de maux de dents, de troubles de la vision, d'insomnies et de problèmes de santé mentale.