L'ONG Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI) affirme enregistrer, chaque mois, plus de 50 cas de viol, à Bunia et ses environs (Ituri).
La coordonnatrice de cette organisation citoyenne, Noella Alifwa, a donné ces statistiques, jeudi 27 juillet, au cours d'un point de presse, à Bunia.
A cette occasion, elle a précisé que 80 % de ces victimes proviennent de la ville Bunia.
Parmi elles, des femmes et jeunes filles ayant de problèmes gynécologiques après les actes de viol.
Selon Noella Alifwa, 70% de ces victimes sont des enfants de moins de 17 ans qui viennent essentiellement de la ville de Bunia et des villages environnants.
Certaines femmes et jeunes filles violées notamment par des civils ont développé des fistules, principalement dans des zones où opèrent des groupes armés.
Cette organisation note que les dénonciations des cas de viols et les sollicitations de prise en charge des victimes sont plus courantes.
Noelle Alifwa attribue cette forte demande à une grande sensibilisation menée par son ONG contre ce fléau
L'ONG SOFEPADI vient de se doter d'un centre hospitalier construit grâce au financement de Trocaire pour réparer les femmes fistuleuses.
Le cout total de cette infrastructure est d'environ 228 000 USD.