Le Réseau national de Lutte anti-corruption (REN-LAC), a exhorté la justice burkinabè à aller au bout du procès de " l'affaire charbon fin" pour "situer les Burkinabè sur la gestion des ressources minières par les multinationales en accord avec l'administration publique" dans le pays.
« L'opinion doit savoir ce qui s'est exactement passé dans cette affaire, lorsque la Brigade anti-fraude de l'or (BNAF) a mis la main à Bobo-Dioulasso le 29 décembre 2018 sur les 30 conteneurs de charbon fin de la société Essakane, en passe d'être exportés vers le Canada" a indiqué le réseau ce vendredi 28 juillet via un communiqué.
Selon l'organisation, ce procès doit être un signal fort pour "tous les fraudeurs des ressources minières du Burkina Faso".
Par ailleurs, le REN-LAC dit avoir appris des tractations entre le gouvernement et IAMGOLD Essakane SA autour d'une transaction, alors que la société est poursuivie dans l'affaire charbon fin pour des infractions telles que « le faux et usage de faux » et « le blanchiment de capitaux » toute chose que l'organisation dit désapprouver.
La première audience dans cette affaire de charbon fin a eu lieu 7 août 2019.
Le procès avait repris le 20 juillet dernier avant que le dossier ne soit renvoyé au rôle général, c'est-à-dire mise en attente à la demande de certaines parties, notamment la société minière IAMGOLD Essakane mise en cause dans cette affaire.