Neuf personnes sont mortes dans au moins 850 cas de maisons cambriolées, en deux mois, dans la ville de Beni (Nord-Kivu).
Le président de la société de Beni, Pépin Kavota l'a révélé, mercredi 26 juillet, au cours d'un point de presse.
Il a exprimé son inquiétude de la persistance de l'insécurité dans cette ville du Nord Kivu, où sept corps ont été ramassés sur la même période.
Face à ce qu'elle qualifie de tableau sombre, Pépin Kavota a demandé la levée de l'état de siège qui, selon elle, n'a pas produit de résultats escomptés.
Au chapitre social, il a également dénoncé la hausse de 100 % du prix du bidon de 20 litres d'eau à la borne fontaine.
De 50 francs congolais, le même bidon coûte désormais 100 francs congolais à ce jour.
Cette hausse découle d'une décision du maire de la ville rendue publique depuis avril dernier.
Selon la société civile, cette décision est à la base de l'aggravation de la souffrance de la population déjà victime et paupérisée par l'insécurité.
Enfin, la société civile de Beni dénonce les perturbations récurrentes d'électricité.
Elle fustige « l'instabilité, la mauvaise qualité du courant et les prix inabordables » de l'électricité fournie par la société Energie du Kivu (ENK) dans la ville de Beni.