Madagascar: ANKADINDRATOMBO - La police arrête trois présumés criminels

Un agent de sécurité et deux autres suspects ont été arrêtés par la police dès le lendemain du vol aggravé de meurtre, survenu à Ankadindratombo. Enquête en cours.

L'exploitation des enregistrements des caméras de surveillance dans le magasin situé à Ankadindratombo qui a été attaqué mercredi, et de celles installées dans les rues, a beaucoup aidé la police. Trois suspects se sont fait cueillir dès le lendemain. L'un est le propre agent de sécurité du commerce.

Les deux autres sont des habitants d'Antohomadinika IVO et d'Isotry. Tous les trois sont actuellement retenus en garde à vue au commissariat de la Sécurité publique d'Alasora. « Ils seront bientôt transférés au parquet », annonce la Police nationale sur sa page Facebook.

Le gardien serait la tête pensante de l'affaire et l'informateur de l'organisation criminelle. Une fois le braquage bien préparé, les autres membres du gang sont passés à l'acte. D'après les témoignages recueillis sur place, les badauds ont remarqué quatre individus qui auraient commis le crime, ce soir-là, vers 18h30.

Frédéric Razanamahefa, un chauffeur de taxi de 43 ans, s'est garé sur les lieux à cette heure-là. Il attendait son fidèle client qui achetait des produits dans le magasin. Les bandits y sont entrés sans éveiller des soupçons. Soudain, une personne a couru vers la sortie et a crié « au voleur ! », « au secours !».

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Constaté

Dès la première alerte, le quadragénaire a quitté son siège pour voir ce qui se passait. « Les malfaiteurs l'ont croisé et bousculé. Ils lui ont tiré dessus car il aurait gêné leur passage », raconte une autorité de la commune d'Alasora.

La bande a pris la fuite et a emprunté une rue fréquentée, mais sombre, vers Mahazoarivo-Est. Les policiers et les gendarmes ont débarqué deux minutes après le hold-up. Ils ont procédé au ratissage. Le médecin a, pour sa part, constaté le corps sans vie de la victime. « Notre investigation est partie des images des caméras consultées auprès de leur central de transmission », indique la police.

Le préjudice subi par la boutique est évalué à cinq cent mille ariary. C'est surtout à la suite de ce crime odieux que la commune d'Alasora a décidé de prendre un arrêté pour mettre en vigueur le couvre-feu à partir de 21 heures.

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