L'unité de formation et de recherche ECMIJ de l'université Alioune Diop de Bambey a procédé au lancement du laboratoire de recherche interdisciplinaire des sciences sociales. La cérémonie s'est déroulée à l'amphithéâtre Innovation à l'occasion d'une journée scientifique dont le thème porte sur le développement des territoires.
L'université Alioune Diop de Bambey vient d'être dotée d'un laboratoire de recherche interdisciplinaire des sciences sociales. Le Directeur de l'UFR ECOMIJ Serigne Ahmadou Gaye explique : « C'est projet qui vient à point nommé parce qu'on n'avait pas de possibilités de financement pour pouvoir mener la recherche. Même si la recherche n'a jamais été absente, mais cela se faisait de manière individuelle. On s'appuyait souvent sur des laboratoires qui sont dans d'autres universités. Mais le Projet nous a donné une occasion de centrer tous nos efforts sur le Laboratoire de recherche interdisciplinaire en sciences sociales (LRISS) composé de 3 départements et qui a pour objectif de mener de recherches de développement des territoires à travers une approche interdisciplinaire droit-économie-sciences politiques-management ».
Le recteur de l'Université Alioune Diop de Bambey, le Pr Mathy Diaw, qui présidait la cérémonie a salué la création de ce laboratoire de recherche. « Ce laboratoire vient de gagner un financement dans le cadre d'un projet international dans l'Afrique francophone. Cette recherche s'articule autour du ménagement des territoires, une recherche menée par l'UFR ECOMIJ spécialisée dans l'économie, le droit et le management ».
Et il poursuit : « le financement, c'est pour les territoires. Nous saluons le fait qu'étant une institution située loin des grands centre-villes, notre université ait pu décrocher ce prix afin de bien mener ces recherches en adéquation avec les préoccupations des populations ».
Pour rappel, c'est à la suite d'une rude sélection où 45 pays avaient déposé et grâce à la pertinence du projet que l'UADB a été choisie par les 5 universités retenues, à savoir de la Côte d'Ivoire, du Bénin, du Congo et l'Université Cheikh Anta Diop à travers le laboratoire en Géographie. Le coût global de ce projet qui comprend 5 composantes est de 100 000 euros.