Le directeur du Programme national de lutte contre les hépatites virales, le Pr. Arnaud Mongo Onkouo, a invité le 28 juillet à Brazzaville la population à se faire vacciner contre la pathologie, lors des journées scientifiques organisées à l'occasion de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales sur le thème « Une vie, un foie ».

L'objectif est de sensibiliser à la maladie et de renforcer des mesures pour améliorer l'accès aux services de dépistage et de traitement.

Arnaud Mongo Onkouo a indiqué que cette journée mondiale est en rapport à la date de naissance du Dr Baruch Blumberg qui a découvert le virus et mis en place le vaccin qui lutte contre le cancer.

« L'hépatite B et delta sont évitables par la vaccination, parce que pour avoir une hépatite par l'infection delta il faut d'abord avoir une infection par l'hépatite B », a-t-il dit, ajoutant que « le virus delta n'a pas son matériel propre car il détruit le matériel du virus B pour créer des oreillons », a-t-il indiqué.

Au Congo, le taux de prévalence de la population congolaise sur les hépatites n'existe pas encore. Toutefois une enquête parcellaire dans les départements avait montré le taux de 8, à 12 et 15%. Selon lui, le programme national de lutte contre les hépatites virales entend réaliser une enquête sur la question dans les jours à venir.

Par ailleurs, le dépistage dans les grandes villes s'effectue par le test de sérologie tandis que dans les départements par le test rapide d'orientation diagnostic.

En rappel, la commémoration de la Journée mondiale de lutte contre les hépatites virales a été marquée par plusieurs communications. La première journée a édifié les participants sur le thème « Intérêt des tests rapides dans le diagnostic du virus de l'hépatite B », par le Pr. Esther Nina Ngoyi Ontsira.

L'oratrice a évoqué le mode de contamination directe qui se fait par voie sexuelle, mère à l'enfant, et indirecte par voie de transfusion sanguine, matériel souillé et activité professionnelle. Les facteurs favorisant la contamination sont notamment les femmes enceintes, les professionnels de santé, comportement sexuel à risque etc.

Les participants ont bénéficié à cette occasion des connaissances sur les attitudes et pratiques des sages-femmes sur la prévention de la transmission mère-enfant du virus de l'hépatite B à Brazzaville, les pathologies du tube digestif, la formation continue en hépato gastro entérologie et bien d'autres.