Au moins 283 déplacés venant du territoire de Kwamouth, dans la province de Mai-Ndombe, qui ont fui l'insécurité créée par la milice Mobondo, sont sans assistance dans la ville de Kikwit (Kwilu). Parmi ces déplacés, on compte 60 femmes, 40 hommes et 183 enfants dont plusieurs sont non accompagnés, rapporte ce dimanche 30 juillet le bureau urbain des Affaires sociales de Kikwit.
Ces déplacés vivent dans des familles d'accueil à Kikwit depuis septembre 2022. Mais ces familles d'accueil, débordées, ne peuvent plus supporter pour longtemps cette charge, sans assistance du gouvernement.
« Nous avions reçu les déplacés de Kwamouth depuis l'année 2022, au mois de septembre. Depuis que les déplacés de Kwamouth sont ici à Kikwit, ils n'ont jamais été assistés. Ils vivent difficilement, là où ils sont hébergés, ils mangent difficilement, ils dorment difficilement », rapporte Judith Mbila, enquêteuse au bureau du chef urbain des Affaires sociales à Kikwit.
A la suite de ces mauvaises conditions de vie, 10 enfants sont déjà décédés, renseigne le bureau des Affaires sociales de Kikwit.
Pour que ces déplacés regagnent le territoire de Kwamouth, ils attendent le rétablissement de la paix. Les forces de défense et de sécurité y travaillent. Car du retour de la paix dans cette région dépendra le lancement des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans le Kwamouth.