Elles ont été nombreuses, ces délégations à annuler leurs participations à ces jeux qui se tiennent à Kinshasa, devenue le temps de l'événement, la capitale de l'espace francophone, en raison des attaques que subit la République Démocratique du Congo (RDC) ces derniers temps. Une question géopolitique qui a impacté la mobilisation autour de ces jeux qui ont été plusieurs fois reportés à cause de la pandémie de la Covid-19. Les autorités ont mis un dispositif impressionnant afin de rassurer les différents acteurs de cette manifestation internationale.
Dans son discours de lancement officiel de IXes Jeux de la Francophonie, le 28 juillet dernier au stade des Martyrs, le Président Félix Tshisekedi a assuré que « tout a été mis en oeuvre pour que cette IXe édition des Jeux de la Francophonie soit un franc succès ». Tout en ajoutant qu'« aucune oeuvre humaine n'étant parfaite, des failles ne manqueront certainement pas d'être relevées », a-t-il nuancé.
Le chef de l'Etat congolais a rappelé que ces Jeux de la Francophonie sont le symbole fort de l'attachement de la RDC aux valeurs et objectifs de la Francophonie, ainsi que de l'affirmation de son appartenance à la famille francophone. Depuis le démarrage ces jeux dans la capitale congolaise, aucun incident a été relevé. Le comité d'organisation reste concentré sur les détails éventuels gênant et n'hésite pas à ajuster quand le besoin se fait ressentir.
Quelque 4.500 policiers et des éléments de la garde républicaine sont déployés, assurent-ils, et une entreprise privée est chargée de la sécurité des aires de jeux. Le dispositif était effectivement très visible pour la cérémonie d'ouverture. Jusqu'au 6 août, les jeux de la Francophonie vont donner lieu à neuf compétitions sportives et onze concours culturels, auxquels participent des jeunes de 18 à 35 ans.