À travers le projet One District, One Factory du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, le district d'Anjozorobe a été doté d'une nouvelle usine capable de transformer des matières premières en produits finis.
Les réalisations s'enchaînent. Nouvelle avancée pour le projet One District, One Factory (ODOF) du ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation. Le district d'Anjozorobe pourra désormais transformer l'arachide et le soja en huile de table. Une huilerie répondant aux besoins de la population locale a été installée samedi dernier dans cette localité. Une idée concrétisée encore une fois par le ministre de l'Industrialisation, Edgard Razafindravahy qui a offert à ces producteurs locaux l'occasion de pouvoir enfin transformer localement leur production.
« Le district d'Anjozorobe peut produire jusqu'à 70 000 tonnes de soja annuellement, quant aux arachides, la production est également très remarquable, avec plus de 15 000 tonnes. Il est donc logique que nous installons dans le district d'Anjozorobe des unités de transformations et des usines qui seront capables de transformer ces matières premières en produits finis », avait expliqué Edgard Razafindravahy samedi dernier lorsqu'il était venu doter personnellement le chef-lieu de cette nouvelle usine. Il avait également souligné le fait que cette nouvelle usine sera gérée par les habitants du district.
Intérêts
Pour la question de production, cette huilerie n'a rien à envier aux autres que le MICC avait déjà installées dans d'autres districts, dans le cadre du projet Odof. L'usine en question pourra moudre 1 200 kilos de matières premières (soja et/ou arachides) à l'heure. Elle pourrait donc moudre dans les 10 tonnes en une journée, soit 3 Kilos d'arachides ou 5 Kilos de soja pour produire un litre d'huile. L'objectif est clair pour le ministère de l'Industrialisation, du Commerce et de la Consommation dans la mise en place d'unités industrielles comme celle-ci dans plusieurs districts:
Accroître la production locale afin de protéger les intérêts des producteurs locaux, mais aussi, dans une optique plus large, de limiter la flambée des prix par rapport aux produits de première nécessité. Une initiative saluée à chaque fois par les autorités des districts bénéficiaires mais aussi et surtout par les producteurs eux-mêmes qui voient en ces usines un moyen de favoriser leur développement.