Le coup d'envoi de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, qui allient évènements sportifs et manifestations culturelles, a été donné, vendredi à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.
Cette édition, qui se poursuit jusqu'au 6 août prochain, réunit près de 2.500 jeunes de 18 à 35 ans représentant 88 pays, dont le Maroc, engagés dans diverses disciplines sportives et activités culturelles au programme de cet événement.
Le Maroc participera aux épreuves d'athlétisme, de judo, de cyclisme, de lutte, de handisport, ainsi qu'à des activités culturelles prévues à l'occasion de ces Jeux.
La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence du président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, ainsi que du président du Togo, Faure Gnassingbé, et des premiers ministres du Sénégal, de la Côte d'Ivoire et du Congo-Brazzaville.
Elle a été marquée par un défilé des délégations des pays participant à cet évènement au stade des Martyrs, devant près de 80.000 spectateurs, avant de laisser place à un spectacle de lumières mettant en exergue la culture et l'histoire de la République Démocratique du Congo.
Dans une allocution à cette occasion, l'administratrice de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Caroline St-Hilaire, a exprimé "sa profonde gratitude aux pays francophones, en particulier à la République démocratique du Congo, qui ont déployé leur passion et leur dévouement pour donner naissance" à cette édition.
Ces Jeux renforcent l'unité des 90 Etats membres de l'Organisation internationale de la Francophonie et "transcendent les frontières, les cultures et les langues pour nous unir sur une même bannière, qu'est la Francophonie", a-t-elle ajouté.
Cet évènement sportif et culturel représente avant tout un carrefour d'échange entre pays francophones et permet le rapprochement des Etats et gouvernements ayant le français en partage, mais aussi incluant d'autres pays non-francophones.
Attribués en 2019 à la RDC, ces Jeux auraient dû avoir lieu en 2021, quatre ans après ceux d'Abidjan, mais ils ont été reportés une première fois à cause de la pandémie de Covid-19, puis de nouveau en 2022, étant donné que les infrastructures nécessaires n'étaient pas prêtes.