Congo-Brazzaville: Communauté islamique du Congo - Réconciliation des différentes branches antagonistes

Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, peut aujourd'hui être fier de l'oeuvre de réconciliation qu'il a réalisée au sein de la grande famille musulmane hier encore écartelée entre plusieurs tendances.

Lors de sa rencontre avec les musulmans à l'occasion de la grande fête d'Eid el-Kébir le 28 juin dernier, le chef de l'Etat a réitéré son appel à l'unité et à la paix entre les différentes branches de la Communauté islamique du Congo (Comico). Cet appel n'est pas tombé dans les oreilles des sourds puisqu'il a été un élément motivant qui a aiguillé, dans le chef des musulmans, le sens de l'amour et d'appartenance à une même communauté. C'est ainsi que le samedi 28 juillet dernier les différents protagonistes à la crise ont matérialisé leurs bonnes intentions en fumant le calumet de la paix au terme d'une médiation menée par Amadou Diaby, un membre influent de la Comico. C'était au cours d'une cérémonie de réconciliation riche en émotions à laquelle ont participé tous les groupes en conflit.

Demande mutuelle de pardon et accolades ont marqué cet événement. « Tous les musulmans à travers le pays doivent travailler maintenant pour ramener la paix », a déclaré le secrétaire général de la Comico, Idriss Katenga, pour qui une page de l'histoire sombre de la communauté musulmane vient d'être définitivement tournée. La Comico a, pour sa part, remercié le chef de l'État pour l'attention accordée aux problèmes des musulmans. Elle dit accepter d'enterrer la hache de guerre par respect de l'exhortation du président Tshisekedi et par respect d'Allah le Très Exalté.

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Rappelons que c'est depuis quatre ans que la Comico était déchirée par une guerre fratricide.Trois factions se disputaient le leadership de la gestion de leur communauté. L'opinion garde à l'esprit les échauffourées qui avaient causé mort d'hommes au stade des Martyrs le 13 mai 2021 où les musulmans s'étaient rassemblés pour clôturer le Ramadan. Des feuilletons judiciaires s'en étaient suivis tout au long de cette crise. Aujourd'hui, tout ceci ne constitue plus qu'un lointain souvenir.

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