La secrétaire exécutive du Conseil consultatif de la femme, Antoinette Kebi, a participé, le 30 juillet, à Brazzaville à une marche sportive dans le cadre de la Journée internationale de la femme africaine (Jifa). Cette célébration a coïncidé avec le lancement officiel de la 3e édition du Mbongui de la femme africaine.
La Jifa couplée à la 3e édition du Mbongui de la femme africaine a été célébrée le 31 juillet sur le thème « Co-construire avec la femme pour une Afrique plus émergente ».
Les femmes sont des figures majeures de la transmission dans la construction de la famille, mais aussi médiatrices de la culture et de l'éducation. Elles sont à la fois les garantes de la préservation des valeurs et actrices du changement profond qui se tisse face à la mondialisation.
Le Mbongui de la femme africaine est une initiative de l'ONG Elite Woman's Club qui célèbrera, au cours de l'édition 2023, l'entrepreneuriat et l'inclusion de la femme dans le processus de développement de l'Afrique conformément à l'inspiration 6, objectif 17 de l'agenda 2063 de l'Union africaine.
Plus de trois cents femmes africaines débattront de la promotion des savoir-faire féminins, de l'accompagnement des porteuses de projets bancables rattachés aux secteurs de l'agriculture, de l'artisanat, du numérique et de la technologie.
« Outre les stages de formation, nous allons remettre des prix aux Africaines qui se distinguent dans la société au travers de leurs actions. Au-delà des échanges, nous allons également formuler, à l'endroit des décideurs, des propositions concrètes qui nous permettront de mener des plaidoyers pour le développement et l'émancipation de la femme africaine », a indiqué Splendide Gavet Lendongo, présidente de l'ONG Elite Woman's Club.
La Journée internationale de la femme africaine a été proclamée par les Nations unies en 1962 avant d'être officiellement consacrée, le 31 juillet 1974, lors du premier congrès de l'organisation panafricaine des femmes tenu au Sénégal.
« La marche sportive régulière réduit le taux de cholestérol et régularise la tension artérielle. Le sport contribue à la bonne santé de la femme et à son autonomisation. Parce que lorsque le corps n'est pas en bonne santé on ne peut pas réaliser une activité économique », a déclaré Antoinette Kebi.