Et pourtant toute pause est l'expression d'un repos qui se passe quand on a exécuté telle ou telle tâche en rapport avec la fonction qu'on occupe dans l'organigramme fonctionnel d'une entité administrative publique ou privée pour des fins bien précises, notamment le salut public ou le gain socio-économique
Que constatons-nous alors ces derniers temps ? Réponse : les pauses dans des administrations sont prises sans aucun travail réalisé. Elles sont devenues, disons-le sans langue de bois, des faux-fuyants pour fuir des tâches administratives. Ces pauses non seulement deviennent abusives, mais elles se transforment en des absences répétées. Elles se succèdent et tirent trop en longueur en occasionnant des rendements au rabais dans des services.
Des dossiers et d'autres pièces administratives ne sont pas signés par le fait que celui qui devrait s'en occuper continue de prendre des pauses qui ne s'arrêtent pas. Encore que cette attitude qui paralyse le fonctionnement normal des administrations est un vrai frein pour combattre la lenteur administrative. Des pauses qui s'enchainent sans aucun motif réel, disons-le sans gang, sont devenues un autre nom de l' « absentéisme » au travail.
Les services se vident à temps et des agents ne travaillent plus. Ce constat n'est pas fait qu'à la Fonction publique, mais aussi dans des structures privées ou para-étatiques. La devise de ceux-là, « le travail de l'Etat ne finit jamais en un jour, seule la présence même de quelques minutes au poste compte ».
Et pourtant, le temps de pause est un arrêt de travail de « courte durée » sur le lieu de travail. En ce sens que pendant ce temps, le salarié peut aller boire un café/thé, manger un petit gâteau ou un fruit, discuter avec des collègues, marcher pendant 5 minutes au moins, lire un article et autres en excédant pas le temps prescrit.
Attention, même courte qu'elle soit, nombreux sont les employeurs qui grincent des dents, car c'est du temps perdu s'il y a un travail à faire. Le travail s'accumule tandis que la productivité diminue et avec elle le gain.
Alors limitons nos pauses, suivez mon regard !
